PAROLES DE PADRE PIO

Lors de ce séjour, j'eus l'occasion de lire le récit que Padre Pio avait écrit à son confesseur quelques jours après avoir reçu les stigmates, et qui se trouvait exposé dans le petit choeur de l'église primitive, dans le lieu même où l'événement était arrivé. Il terminait le compte rendu en faisant siennes les paroles du psaume : « Yahvé, ne me châtie pas dans ton courroux, ne me reprends pas dans ta fureur »(Ps 38, 2). Les stigmates n'étaient donc pas à ses yeux (comme ils risquent de le devenir pour nous) des trophées de gloire, mais une juste punition de Dieu pour ses péchés. Ils lui avaient causé de l'épouvante, non du plaisir.